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Capture de moustiques à Kampenhout rassurante : aucun moustique infecté par le paludisme trouvé

La recherche soutient ainsi l’hypothèse selon laquelle le couple a été piqué par un moustique exotique infecté par le paludisme qui est arrivé en Belgique via un aéroport.
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A la fin du mois de septembre, un couple à Kampenhout a été infecté par le paludisme et en est décédé. À la suite de ces décès, des chercheurs de l’Institut de médecine tropicale (IMT) ont mené une enquête sur les terrains avoisinants pour identifier les types de moustiques s’y trouvant. Les résultats de cette étude sont actuellement connus et ne présentent aucune surprise. Aucun moustique exotique infecté du paludisme n’a été trouvé, ni des moustiques indigènes atteints du paludisme. La recherche soutient ainsi l’hypothèse selon laquelle le couple a été piqué par un moustique exotique infecté par le paludisme qui est arrivé en Belgique via un aéroport.

Les chercheurs de l’IMT ont mené une enquête approfondie des moustiques et de leurs larves dans des zones de reproduction typiques telles que les arbres à cavités, les marais, les égouts, les étangs et les récepteurs d’eau de pluie. Ils ont non seulement examiné la maison et le jardin du couple, mais aussi quelque 139 lieux de reproduction de cette espèce de moustique dans une zone tampon de 500 mètres, comprenant 23 jardins, des flaques d’eau dans la réserve naturelle « Torfbroek », des arbres à cavités et l’étang du Hellebos.

La recherche visait à trouver des moustiques du genre « Anopheles » les seuls pouvant propager le paludisme. Cette famille comprend plusieurs espèces mais c’est l’espèce P. falciparum, la variante de paludisme tropical, qui est responsable pour le décès du couple de Kampenhout. Cette variante n’est généralement transmise que par des moustiques exotiques du genre Anopheles. Toutefois, cette espèce n’a pas été trouvé lors de l’enquête sur le terrain.

Cependant, deux moustiques indigènes, un adulte et une larve, du genre Anophèles ont été trouvés. Ce n’était pas tout à fait une surprise, puisqu’on retrouve ces espèces également dans d’autres endroits en Belgique et dans des zones de reproduction comme les étangs et les marais. Les chercheurs affirment que ces types de moustiques ne sont pas vecteur du P. falciparum. Le spécimen adulte a été testé pour la présence du parasite du paludisme, mais a été testé négatif.

Wim Van Bortel de l’MT : « Notre conclusion est qu’il n’y a pas ou pas une grande population de moustiques à Kampenhout capable de propager la variante du paludisme tropical. Nous n’avons pas trouvé non plus de trace de transmission locale du paludisme par les moustiques indigènes. Ces résultats sont donc rassurants et appuient notre hypothèse selon laquelle le couple de Kampenhout est décédé après avoir été piqué par un seul moustique arrivé chez nous via les aéroports. Nous pouvons conclure que le risque de transmission locale du paludisme est toujours extrêmement faible en Belgique. Toutefois, nous devons rester vigilants et surveiller l’importation de moustiques exotiques dans notre pays. »

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