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"Je suis impatient de faire du vélo et de vivre dans un climat plus frais”

Dr Marc-Alain Widdowson a commencé comme nouveau directeur de l'IMT.
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Marc-Alain Widdowson, le nouveau directeur de l'IMT, a déménagé de Nairobi à Anvers  en août 2019. Il partage avec P3 ses premières réflexions lors de son arrivée à l'Institut et son adaptation à un climat tempéré.

Né en France et élevé aussi bien au Royaume-Uni qu’en France, Marc-Alain Widdowson a été initié à une carrière internationale dès son très jeune âge. Il est diplômé en anthropologie et en médecine vétérinaire de l'Université de Cambridge. Il a aussi obtenu une maîtrise en épidémiologie des maladies transmissibles à la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Sa carrière l’a mené dans le monde entier, d’abord comme épidémiologiste de la faune sauvage au Zimbabwe pour le Département britannique du développement international. «Mon travail comportait toutefois un certain degré d’aventure, comme endormir des buffles avec des « fléchettes » à partir d’un hélicoptère,» raconte Widdowson en souriant.

Dans un autre projet, il poursuivait et capturait des chauves-souris vampires en Bolivie. Sa carrière prend une direction plus classique vers le domaine de la santé publique lorsqu'il s’installe à Utrecht, où il a travaillé pendant deux ans pour le RIVM, l'Institut national néerlandais pour la Santé publique et l’Environnement, en tant que boursier du Programme européen de formation à l'épidémiologie d'intervention (EPIET). Après deux ans aux Pays-Bas, Widdowson traverse l’Atlantique pour rejoindre les Centres pour le Contrôle et la prévention des maladies (CDC - Centers for Disease Control and Prevention) et y restera 18 ans. Son dernier poste était celui de directeur de la Division de la protection de la santé mondiale aux CDC-Kenya. « À Atlanta, j'ai étudié les virus entériques, la grippe et le virus Ebola. J’ai travaillé 4 ans à Nairobi comme directeur d’un groupe travaillant sur un large éventail de projets de recherche et de renforcement des capacités.”

L’expérience  de directeur de cette division des CDC-Kenya s’est avérée être un tremplin pour le nouveau rôle de Widdowson en tant que directeur de l’IMT. « Je suis devenu directeur de l’Institut d’une manière inattendue. Bien que le travail à l’IMT soit différent à bien des égards, la portée et l'étendue de la gestion de programmes scientifiques sont similaires, mais sans doute beaucoup plus vastes », explique Widdowson. « Diriger une organisation comme l’IMT est tout simplement une opportunité excitante. Son environnement est véritablement international et sa réputation est excellente. Quand je partageais la nouvelle de ma nomination comme directeur à l’IMT, des personnes que je connaissais depuis des années m’ont parlé avec enthousiasme des cours qu’elles avaient suivies à Anvers ou de leurs collaborations avec des chercheurs de l’IMT. Cela en dit long sur la contribution positive que l'Institut apporte à travers son enseignement, sa recherche et son renforcement des capacités partout dans le monde ».

Pour l'avenir, Widdowson vise à la fois la continuité et le changement, en renforçant les activités fondamentales de l'Institut et en répondant aux tendances en matière de santé. « Nous ne voulons pas dévier de ce à quoi nous sommes bons. Nous continuerons à renforcer les activités qui ont construit la solide réputation de l’IMT au fil des ans, et nous nous efforcerons tout particulièrement de développer les partenariats. En même temps, nous devons surveiller les tendances en matière de santé et nous adapter aux nouveaux défis. Nous avons été témoins d'énormes progrès en matière de santé publique mondiale, notamment en ce qui concerne la mortalité infantile, mais il n'y aura pas que des bonnes nouvelles. Pensez à l’émergence de la résistance aux antibiotiques ou à la propagation de vecteurs capables de propager des maladies ».

Son déménagement de Nairobi à Anvers implique également un changement important dans sa routine quotidienne. « J’ai hâte de faire du vélo et de vivre dans des conditions climatiques plus fraîches. Le changement des saisons et ne pas pouvoir faire mes courses en vélo me manquaient énormément à Nairobi et à Atlanta. Le vélo de montagne étant une de mes passions, je rechercherai les parties montagneuses de la Belgique pendant mes temps libres. Ma famille et moi-même sommes impatients d'explorer le pays et la vie en Europe. Ma femme et mes deux plus jeunes filles me rejoignent à Anvers. Quant à la troisième et ainée, elle ira à l'université au Royaume-Uni ».

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