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La présence du moustique tigre confirmée dans sept communes depuis mai

Les citoyens invités à rester vigilants
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Depuis le début de la saison des moustiques en mai, des moustiques tigres ont été détectés dans sept communes grâce aux signalements des citoyens et aux inspections de terrain. Dans trois d’entre elles, il a été confirmé que l’espèce avait survécu à l’hiver dernier. La surveillance se poursuivra jusqu’à la fin du mois d’octobre, période jusqu’à laquelle le moustique tigre est actif. Sciensano et l’Institut de Médecine Tropicale (IMT) encouragent donc les citoyens à rester vigilants et à continuer à signaler leurs observations.

Le rôle crucial des citoyens pendant la saison

Pour la quatrième année consécutive, les signalements des citoyens via la plateforme de science citoyenne SurveillanceMoustiques ont permis la détection du moustique tigre. Depuis début mai 2025, des citoyens ont observé des moustiques tigres dans six communes : quatre en Flandre (Hoegaarden, Kessel-Lo, Merelbeke-Melle et Wijnegem), une en Wallonie (Ath) et une à Bruxelles (Etterbeek). C’est la première fois qu’un moustique tigre est observé à Etterbeek, tandis que dans les autres communes, sa présence avait déjà été signalée les années précédentes.

« Nous sommes très reconnaissants de la contribution des citoyens qui signalent la présence de moustiques tigres. Ces signalements sont essentiels pour surveiller la présence et la propagation de l’espèce en Belgique, qui peut être vecteur de virus tels que la dengue, le chikungunya et zika », explique Javiera Rebolledo Romero, épidémiologiste à Sciensano. « La saison du moustique tigre n’est pas encore terminée, Sciensano et l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers comptent toujours sur la participation du public pour soutenir les efforts de surveillance.

« De plus, nous savons que le moustique tigre peut voyager via le trafic de passagers et de marchandises, en faisant du stop depuis des destinations de vacances en Europe du Sud jusqu’en Belgique. Nous encourageons donc les citoyens qui rentrent en voiture à rester vigilants et à prendre des précautions afin d’éviter de ramener involontairement ces moustiques exotiques. »

Étude de la présence et de l’hivernage

En plus des signalements citoyens, un suivi a été réalisé au début de la saison pour confirmer l’hivernage des populations de moustiques tigres à certains endroits. Cette année, l’hivernage a été confirmé dans trois communes : Saint-Josse-ten-Noode et Wijnegem, où le moustique tigre avait été signalé pour la première fois en 2024, ainsi qu’à Hoegaarden, où des observations avaient été faites en 2022 et 2024. En 2025, des inspections de terrain ont révélé la présence du moustique dès le début de la saison, confirmant ainsi l’hivernage dans cette commune. Avec les résultats des années précédentes (Wilrijk, Lebbeke, Ath, Puurs-Sint-Amands, Kessel-Lo), le nombre total de localités où le moustique tigre s’installe en Belgique s’élève à huit. Comprendre son comportement d’hivernage est crucial pour l’évaluation des risques et l’adaptation des stratégies de lutte contre cette espèce invasive.

Selon Wim Van Bortel, entomologiste à l’IMT, ces résultats ne sont pas surprenants :

« Les moustiques tigres entrent en permanence dans le pays via les axes de circulation, et le climat local favorise leur survie hivernale. Nous pouvons donc nous attendre à voir croître le nombre de zones où ils parviennent à hiverner et, potentiellement, à se répandre davantage. »

Comment signaler un moustique tigre

Pour signaler ce petit moustique noir à rayures blanches, prenez-le en photo et téléchargez-la sur www.SurveillanceMoustiques.be ou via l’application mobile (disponible sur Android et iOS). Des conseils pour prendre une bonne photo sont disponibles ici.

Le projet MEMO+ est une collaboration entre Sciensano, l’Institut de Médecine Tropicale (IMT) et le Barcoding Facility for Organisms and Tissues of Policy Concern (BopCo) pour l’identification moléculaire des moustiques exotiques collectés. Ce projet est financé par le Fédéral et les Entités Fédérées pour l’Environnement et pour la Santé et par l’Institut flamand pour l’Etude de la Nature et des Forêts (INBO) dans le cadre du Plan d’Action National Environnement-Santé (NEHAP).

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