28 mai 2024 Articles

Quatre chercheurs de l'IMT reçoivent un mandat du Fonds flamand de la Recherche Scientifique

Voici Brecht Ingelbeen, Saleh Aljadeeah, Katlijn De Meulenaere et Peter Macharia.

Avec les bourses postdoctorales, le « Fonds Wetenschappelijk Onderzoek Vlaanderen (FWO) » stimule les carrières indépendantes et internationales des chercheurs. En 2024, l'IMT a reçu trois bourses postdoctorales juniors d'une durée de trois ans. Saleh Aljadeeah, Brecht Ingelbeen et Katlijn De Meulenaere ont posé leur candidature avec succès. Peter Macharia a reçu un mandat postdoctoral senior d'une durée de trois ans.

Katlijn De Meulenaere

La chercheuse biomédicale Katlijn De Meulenaere de l'Unité « Malariology » mènera des recherches sur le parasite Plasmodium vivax, qui est responsable d'un tiers des cas de paludisme en dehors de l'Afrique. Malgré son importance, la recherche sur le parasite P vivax est insuffisante en raison de l'absence d'un système de culture in vitro à long terme, ce qui entrave gravement les progrès de la recherche épigénétique. Katlin utilisera une approche de séquençage unicellulaire afin de comprendre la stratégie de survie du parasite par laquelle il s'adapte aux environnements changeants de l'hôte.

Saleh Aljadeeah

Les systèmes pharmaceutiques sont spécifiquement conçus pour garantir la disponibilité, l'accessibilité financière, la qualité et l'utilisation appropriée des médicaments. Les conflits et les catastrophes perturbent le fonctionnement des systèmes pharmaceutiques. Le pharmacien Saleh Aljadeeah, de l'Unité « Pharmaceutical Public Health », examine la résistance des systèmes pharmaceutiques et l'accès aux médicaments essentiels dans les régions touchées par les conflits, avec une étude de cas portant sur les antibiotiques dans le nord de la Syrie. Les antibiotiques jouent un rôle important dans le traitement et le contrôle des maladies infectieuses, notamment en période de conflit et de catastrophe. Il est essentiel de comprendre leur utilisation pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens.

Brecht Ingelbeen © Ilias Teirlinck for De Morgen

Brecht Ingelbeen

Dans les environnements pauvres en ressources, le problème de la résistance bactérienne aux antimicrobiens (RAM) est exacerbé par le manque d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène, ce qui entraîne une colonisation de l'intestin et de la peau par des bactéries résistantes. Les interventions visant à lutter contre la RAM devraient se concentrer sur les sources avérées de transmission des bactéries résistantes aux antibiotiques au sein des familles et de leur entourage. Brecht Ingelbeen, de l'Unité « Emerging Infectious Diseases », suggère d'identifier les sources de bactéries résistantes dans les familles, d'étudier comment certains comportements déterminent l'exposition à des sources de bactéries résistantes et d'estimer l'effet de la modification des schémas antibiotiques au niveau de la population sur les infections bactériennes liées à la RAM.

Peter Macharia

L'Afrique subsaharienne affiche les taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde, en raison d'obstacles qui rendent les femmes vulnérables : facteurs environnementaux (pollution, changement climatique), facteurs sociodémographiques (pauvreté, manque d'éducation), charge de morbidité, accès insuffisant à des soins de santé de qualité médiocre, soins de santé peu accessibles et systèmes de santé dysfonctionnels. À l'aide d'images satellite, d'enquêtes nationales auprès des ménages et de données sociodémographiques, l'épidémiologiste spatial Peter Macharia, de l'Unité « Maternal and Reproductive Health », examinera plus de 30 facteurs associés à la santé maternelle dans 20 villes d'Afrique subsaharienne et établira un indice de vulnérabilité de la santé maternelle afin d'identifier les zones présentant des désavantages similaires.

Le mandat des boursiers débutera en octobre 2024. La date limite pour le nouvel appel à mandats postdoctoraux du FWO est le 1er décembre.

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