L'IMT honore l'héritage du pionnier de la tuberculose Armand Van Deun en créant une salle « Van Deun » et une bourse d'études

Armand Van Deun a amélioré la vie de millions de personnes à travers le monde grâce à son travail de pionnier dans le diagnostic et le traitement de la tuberculose. Il a mis au point une méthode de traitement plus courte et moins coûteuse pour la tuberculose multirésistante (MDR-TB). Les traitements traditionnels de la MDR-TB duraient 24 mois et n'affichaient qu'un taux de guérison de 50 %. Grâce à la méthode du Dr Van Deun, la durée du traitement a été réduite à 9–11 mois, tandis que le taux de guérison est passé à près de 85 %. Outre ses réalisations scientifiques, le Dr Van Deun était également un conférencier dévoué.

La Dre Bouke de Jong, cheffe du service de mycobactériologie de l'IMT, souligne : « Armand était un scientifique doté d'une profonde compassion pour les gens. Son travail alliait excellence scientifique et sens inégalé de la justice. Ces initiatives sont un hommage à son dévouement et à son inspiration. »

Un espace pour les futurs talents

Le 29 janvier, l'ancienne salle d’études « Nord » du Campus Rochus a été officiellement rebaptisée salle « Van Deun ». Cet espace servira de lieu de rencontre pour les étudiants et chercheurs qui, comme Armand l’était, sont engagés dans la santé mondiale.

Investir dans l'avenir

L'initiative des bourses d’études Armand Van Deun offre un soutien financier aux étudiants et cliniciens internationaux pour participer au cours sur la tuberculose multirésistante fondé par le Dr Van Deun. Ces bourses poursuivent l'œuvre de toute une vie d'Armand : renforcer le diagnostic et le traitement de la tuberculose en Belgique et dans le monde.

« Avec la bourse Armand Van Deun, nous espérons encourager les scientifiques à consacrer leur carrière à la tuberculose, car cette maladie continue de faire des victimes. Chaque année, 10,8 millions de personnes dans le monde développent la tuberculose, et 1,25 million en meurent. C'est inacceptable », a déclaré Alberto Piubello, conseiller médical à Action Damien. « Pour faire face à la tuberculose, nous avons besoin de scientifiques motivés pour mener des recherches sur les lacunes qui existent encore dans nos connaissances », a-t-il ajouté.